Depuis que l’affaire du Quick hallal de Roubaix avait été classée sans suite (ce qui veut dire qu’il n’y avait aucune plainte assez sérieuse pour déboucher sur une procédure judiciaire), on pensait que tout était rentré dans l’ordre : Quick négociait avec Roubaix pour offrir à la fois des produits hallal et haram à ses clients, et les autres établissements-test poursuivaient leur étude du marché hallal en toute tranquillité.
Mais une interview du Président de Quick sur le Journal du Net relance le débat, et pose les objectifs de la marque bien autrement : selon Jacques-Edouard Charret, le marché hallal français, avec son potentiel de 5,5 milliards d’Euros, serait deux fois plus important que le marché du bio. Jacques-Edouard Charret en conclut avec logique que la demande existe bien, et que si Quick doit réfléchir à son développement, ce sera en tenant compte de ce potentiel commercial.
La décision d’ouvrir ou non d’autres Quick hallal aura lieu en septembre 2010. D’ici là, huit restaurants Quick proposent toujours des sandwichs hallal.
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