Nous vous en parlons régulièrement sur ces lignes : le marché du halal n’est pas qu’un gigantesque supermarché de produits alimentaires. Avec ses 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010, c’est aussi un formidable moyen de s’investir dans sa communauté, dans sa foi, et dans son rapport à l’autre.
Mais les récents et fréquents dérapages médiatiques autour du halal finissent par faire peser un doute non négligeable : on l’accuse de sectarisme, de ghettoïsation, de replis communautariste.
Interviewée par SaphirNews, Chantal Ammi, auteur du livre “Marketing ethnique, utopie ou réalité ?” explique que, par conséquent, le marché du halal touche une population qui répond à un besoin religieux, et donc identitaire, davantage qu’ethnique.
Lisez l’interview intégrale de Chantal Ammi ici !
2 Comments
ça peut être considéré aussi un marché étique (respet de l’animal, respet de l’humain (puis qu’il mange mieux)respet de valeurs dans la filière production- intermediarie- consommateurs, bio, etc)
Oui, le marché du halal, c’est non seulement un secteur commercial, c’est un aspect d’identité, comme on reconnait bien dans d’autres pays.
Toute ma famille et moi avons quitté la France et vivons aux pays differents — principalement le Canada, l’Australie, et les Etats-Unis (aussi des parents qui resident a l’Angleterre). Ma famille est une mélange d’Afrique du nord, Mali et Sénégal, donc des traditions diverses, mais nous sommes sérieux de la pratique du halal.
Au Canada, l’Australie, l’Angleterre et les Etats-Unis, le systéme du halal fonctionne plus meilleur qu’en France. Ces pays sont multiculturel et sont concu pour l’immigration, puis les aspects des cultures diverses — surtout le halal et les autres chose si importantes pour la communauté de l’Islam — ont des structures tellement mieux qu’en France. Plusieurs de mes amis aussi quittent la France et immigrent là (surtout a l’Amerique du Nord et a l’Australie), partiellement parce que c’est si facile pratiquer nos foi et l’halal en particulier.