Dans une interview qu’il a donnée au journal La Voix du Nord à l’occasion de la sortie de son nouveau roman, “L’Inconnue de Birodbidjan” (Robert Laffont), l’écrivain Marek Halter est revenu sur le drame qui s’est déroulé à Toulouse ces derniers jours, au cours duquel quatre personnes ont été tuées, dont des enfants, après trois militaires.
Pour l’écrivain et fondateur d’Action Internationale contre la Faim, les hommes politiques français portent leur part de responsabilité, “en acceptant le halal comme sujet du débat“. Il précise que “rien n’est jamais acquis dans une démocratie. On ne peut donc pas se permettre des écarts de langage en parlant du halal et du kasher, comme si c’était l’essentiel dans la campagne présidentielle.”
“Nous sommes tous responsables de nos tueurs. La société déteint sur eux“, déclare-t-il également, avant d’affirmer sa volonté d’organiser une marche en mémoire des victimes du drame, samedi 24 mars, “en tant que citoyen, avec mes amis juifs, musulmans, catholiques, et des associations, vers le mur de la Paix où il est écrit “Paix, peace, shalom, salam“.
(image Babelio)