Le gouvernement a interrompu le processus de validation d’une loi interdisant l’abattage de poulet sans étourdissement préalable. En effet, en plein milieu du débat sur cette loi, et alors que le gouvernement y semblait favorable, celui-ci a pris conscience qu’une telle initiative allait limiter les libertés religieuses.
Bien entendu, face aux Musulmans qui ont porté plainte et ainsi pu alerter les autorités de l’aspect purement liberticide de cette loi, les vétérinaires conservateurs anglais font grise mine : eux qui pensent, à tort, que l’abattage traditionnel accentue les souffrances de l’animal, se sentent désavoués. On a beau être médecin, on n’a pas toujours raison, ni gain de cause. Cruelle désillusion.
David Cameron, le Prime Minister du Royaume Uni, s’est déjà positionné en faveur d’une tolérance plus grande vis-à-vis des Musulmans. Une fois encore, il reste cohérent sur ses positions, ce qui est louable. Espérons qu’il ne cèdera pas et que la loi ne passera pas. A quand un tel courage politique en France, où les Musulmans pourraient enfin être respectés au lieu de servir de bouc émissaire ?
