Les prisons du Québec connaissent une forte augmentation du nombre de demandes de repas halal, ainsi que casher. 50% de demandes supplémentaires ont été enregistrées en seulement 4 ans, rien que sur les établissements pénitentiaires de Montréal. Le phénomène s’étend cependant à tout le pays.
La loi québécoise prévoit “le Devoir de garde”, qui oblige l’Etat à nourrir et à maintenir en bonne santé les personnes incarcérées. Une charte des droits et libertés de la personne accompagne ce devoir, qui stipule que les repas des individus emprisonnés doivent respecter leur religion, sur la base d’une demande dûment justifiée.
Il n’y a donc pas qu’en France que le respect des croyances de chacun se fait de plus en plus entendre, y compris en prison. Nous l’avons évoqué ici, mais exiger des repas halal lorsqu’on est détenu ne va pas de soi. Une récente affaire avait fait scandale.