Le scandale était aux portes de la société Oriental Viandes, qui distribue des produits halal en grandes surfaces: une étiquette de certification halal indiquait qu’un lot de terrine campagnarde contenait de la graisse et de la viande de porc. Les réseaux sociaux se sont vite emparés de l’information pour dénoncer le produit.
Mais une enquête rapide et efficace a permis d’identifier la source du problème : un salarié du contrôle qualité, mécontent de n’avoir pas vu son contrat renouvelé, n’a rien trouvé de mieux à faire que de purement et simplement falsifier les informations en remplaçant le terme “volaille” par “porc“. Résultat : un lot parfaitement halal devient un produit impropre à la consommation par les Musulmans.
On peut se demander quels rouages ont poussé ce salarié à vouloir tromper les consommateurs. L’objectif semble être davantage de nuire à la marque, d’ailleurs, à la fois en l’empêchant de vendre des produits halal, mais également en jetant le discrédit sur elle. Reste que le système de sécurité a vite identifié le coupable, et que la marque Oriental Viandes a porté plainte pour sabotage industriel. Des tests ADN ont permis de mettre le lot de terrine campagnarde hors de cause.