Suite aux attentats, un commerçant de Bayonne a vu son commerce halal légèrement vandalisé. Rien de bien grave : de la peinture blanche lancée contre sa façade et le trottoir devant sa devanture, ainsi que l’épicerie de son voisin et associé, également musulman. Mais ce commerçant affirme, résigné, qu’il a presque trouvé ça “normal”. Une cinquantaine d’actes similaires ont été recensés en France dans la semaine.
En effet, il s’attendait à de telles retombées, et s’estime presque chanceux de n’avoir pas subi plus de dommages. C’est un voisin qui vit au-dessus de son local qui l’a prévenu, vers 22h le mercredi 7 janvier, que des “jeunes” avaient projeté de la peinture contre son établissement. Arrivé immédiatement sur place, le gérant n’a pu que constater et nettoyer les dégâts sur la voie publique, pour ne pas gêner les passants.
Aucune colère ne l’habite face à ces actes. En revanche, il se révolte des inscriptions racistes qui ont profané la mosquée de Bayonne, ville habituellement tranquille : “S’en prendre à des murs, ça peut paraître futile, mais le message est ici inadmissible“, confie-t-il au journal en ligne LePlus.NouvelObs.com. Car pour lui le plus grand piège désormais, c’est l’amalgame, à éviter autant que possible.
une boucherie halal